Le biographe de Benoît, le pape Grégoire le Grand, nous dit qu’il fut vraiment béni et par la grâce et par le nom, et qu’en lui la nature et la grâce firent une rencontre harmonieuse.

Je n’ai malheureusement pas pu parler de sa sœur Scholastique que sa famille consacra, enfant, à Dieu. Ce sera l’occasion d’écrire une autre icône. De sa sainte vie je n’ai retenu que 7 événements.

1er médaillon gauche : le moine Romain donne au jeune Benoît l’habit monastique fait de peaux de bête (se revêtir de cet habit était le signe de l’orientation vers la vie nouvelle, et de l’entrée dans l’état monastique.
2ème médaillon en descendant : Benoît reçoit le pain (le démon fracasse à coups de pierre la clochette qui, pendue au panier, avertissait  Benoît de l’arrivée du repas).
3ème médaillon du bas : des moines viennent trouver Benoît (étonné et effrayé, il les entend lui demander d’être leur Père et maître).
4ème médaillon central : Benoît ordonne à son corbeau de jeter en un endroit  où personne ne trouvera un pain empoisonné donné par un prêtre.
5ème médaillon du bas à droite : Benoît pria longuement pendant la nuit, puis marqua de trois pierres l’emplacement où ses moines découragés pourraient, au matin, trouver de l’eau.
6ème médaillon en remontant : Benoît instruit son disciple Maur.
7ème médaillon droit : Tout en construisant le cloître du Mont Cassin, Benoît écrivait sa règle pour les moines. Il menait ainsi de pair l’édifice extérieur et l’édifice intérieur. Le travail manuel et l’exercice de l’âme devaient aller ensemble.  ORA ET LABORA et je rajouterai un autre pilier LA LECTIO DIVINA.