Catéchèse du pape François
Chers frères et sœurs, bonjour !
Le paradis n’est pas un lieu de conte de fée, et encore moins un jardin enchanté. Le paradis est l’étreinte avec Dieu, Amour infini, et nous y entrons grâce à Jésus, qui est mort sur la croix pour nous. Là où est Jésus, se trouvent la miséricorde et le bonheur ; sans lui, se trouvent le froid et les ténèbres. À l’heure de la mort, le chrétien redit à Jésus : « Souviens-toi de moi ». Et même si plus personne ne se souvenait de nous, Jésus est là, à côté de nous. Il veut nous emmener dans le lieu le plus beau qui existe. Il veut nous y emmener avec ce peu ou beaucoup de bien qu’il y a eu dans notre vie, pour que rien ne soit perdu de ce qu’il avait déjà racheté. Et dans la maison du Père, il emportera aussi tout ce qui, en nous, a encore besoin de rachat : les manques et les erreurs d’une vie entière. C’est cela, le but de notre existence : que tout s’accomplisse et soit transformé en amour.
Si nous croyons cela, la mort cesse de nous faire peur et nous pouvons même espérer partir de ce monde de manière sereine, avec une grande confiance. Celui qui a connu Jésus ne craint plus rien. Et nous pourrons redire nous aussi les paroles du vieillard Siméon, lui aussi béni par sa rencontre avec le Christ, après une vie entière consumée dans l’attente : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut » (Lc 2,29-30).
Et à cet instant, enfin, nous n’aurons plus besoin de rien, nous ne verrons plus de manière confuse. Nous ne pleurerons plus inutilement parce que tout est passé ; même les prophéties, même la connaissance. Mais l’amour, non, il demeure. Parce que « l’amour ne passera jamais » (cf. 1 Cor 13,8).
Audience générale du mercredi 25 octobre 2017
© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
Homélie du pape François
Lors de la dernière Cène, Jésus donne son corps et son sang à travers le pain et le vin, pour nous laisser le mémorial de son sacrifice d’amour infini. Avec ce « viatique » plein de grâce, les disciples ont tout ce qui leur est nécessaire pour leur chemin tout au long de l’histoire, pour annoncer à tous le Royaume de Dieu. Le don que Jésus a fait de lui-même, en s’immolant volontairement sur la croix, sera pour eux lumière et force. Et ce Pain de vie est venu jusqu’à nous ! L’Eglise n’en finit jamais de s’émerveiller devant cette réalité. Un émerveillement qui nourrit toujours sa contemplation, son adoration et sa mémoire. C’est ce que nous montre un très beau texte de la liturgie le répons de la deuxième lecture de l’Office des Lectures, qui dit ceci : « Reconnaissez en ce pain celui qui a été crucifié et dans le calice le sang jailli de son côté. Prenez et mangez le corps du Christ, buvez son sang : parce que vous êtes maintenant membres du Christ. Pour ne pas vous désagréger, mangez ce lien de communion ; pour ne pas vous avilir, buvez le prix de votre rachat. »
Demandons-nous : que signifie, aujourd’hui, se désagréger et s’avilir, se désagréger et s’avilir ?
Nous nous désagrégeons quand nous ne sommes pas dociles à la Parole du Seigneur, quand nous ne vivons pas la fraternité entre nous, quand nous sommes en compétition pour occuper les premiers postes – les « grimpeurs » -, quand nous ne trouvons pas le courage de témoigner de la charité, quand nous ne sommes pas capables d’offrir l’espérance. C’est ainsi que nous nous désagrégeons.
L’Eucharistie nous permet de ne pas nous désagréger, parce qu’elle est un lien de communion, elle est l’accomplissement de l’Alliance, signe vivant de l’amour du Christ qui s’est humilié et annihilé pour que nous restions unis. En participant à l’Eucharistie et en nous en nourrissant, nous sommes insérés dans une marche qui n’admet pas de divisions. Le Christ présent au milieu de nous, sous le signe du pain et du vin, exige que la force de l’amour dépasse toute déchirure et, en même temps, qu’elle devienne communion, même avec le plus pauvre, soutien pour celui qui est faible, attention fraternelle pour ceux qui ont du mal à porter le poids de la vie quotidienne. Et courent le danger de perdre la foi.
Et que signifie aujourd’hui pour nous « s’avilir », ou encore diluer notre dignité chrétienne ? Cela signifie nous laisser atteindre par les idolâtries de notre temps : le paraître, la consommation, le moi au centre de tout ; mais aussi la compétition, l’arrogance comme comportement vainqueur, l’incapacité à admettre que l’on s’est trompé ou que l’on est dans le besoin. Tout ceci nous avilit, fait de nous des chrétiens médiocres, tièdes, insipides, païens.
Jésus a versé son sang comme prix et bain afin que nous soyons purifiés de tous nos péchés : pour ne pas nous avilir, regardons-le, abreuvons-nous à sa source pour être préservés du risque de la corruption. Alors, nous ferons l’expérience de la grâce d’une transformation : nous resterons toujours de pauvres pécheurs, mais le sang du Christ nous libèrera de nos péchés et nous rendra notre dignité. Il nous libèrera de la corruption. Sans mérite de notre part, avec une humilité sincère, nous pourrons apporter l’amour de notre Seigneur et Sauveur à nos frères. Nous serons ses yeux qui vont à la recherche de Zachée et de Madeleine ; nous serons sa main qui secourt les malades dans leur corps et dans leur esprit ; nous serons son cœur qui aime ceux qui ont besoin de réconciliation, de miséricorde et de compréhension.
Ainsi, l’Eucharistie actualise l’Alliance qui nous sanctifie, nous purifie et nous unit dans une admirable communion avec Dieu. Ainsi nous apprenons que l’eucharistie n’est pas la récompense des bons, mais la force des faibles, des pécheurs, le pardon, le viatique qui nous aide à marcher, avancer. (...)
Bientôt, tandis que nous marcherons dans la rue, sentons-nous en communion avec nos nombreux frères et sœurs qui ne sont pas libres d’exprimer leur foi dans le Seigneur Jésus. Sentons-nous unis à eux : chantons avec eux, louons avec eux, adorons avec eux. Et vénérons dans notre cœur ces frères et sœurs auxquels il a été demandé le sacrifice de la vie par fidélité au Christ : que leur sang, uni à celui du Seigneur, soit un gage de paix et de réconciliation pour le monde entier.
Et n’oublions pas : pour ne pas vous désagréger, mangez ce lien de communion, pour ne pas vous avilir, buvez le prix de votre rachat.
© Traduction de Zenit, Constance Roques, avec A. Bourdin pour les ajouts
Garde nous sur tes chemins, Seigneur
Pour que se fortifie notre solidarité dans le péché
qui souille le visage de l'Eglise, notre Mère,
que nous en portions notre part dans le silence et la pénitence,
par l'intercession de Saint Joseph, patron de l'Eglise universelle,
en ce mois qui lui est consacré, prions le Seigneur...
Pour que nous prenions davantage conscience
que notre conversion personnelle et communautaire est contagieuse du bien et du beau
et a puissance d'attraction pour toute la création
qui attend avec impatience la révélation des Fils de Dieu,
par l'intercession de Saint François d'Assise, prions le Seigneur...
Pour que grandisse notre foi en la puissance de la prière d'intercession
pour les personnes malades, accidentées
ou qui doivent porter un fardeau trop lourd et que le Seigneur nous confie,
par l'intercession de Notre Dame de compassion, prions le Seigneur...
Pour que, selon l'appel de notre évêque,
nous renouvelions sur ce chemin vers Pâques
notre vie de baptisé en accueillant et en vivant à la façon de l'amour du Christ.
Véritable chemin catéchuménal que nous vivrons
avec les 128 catéchumènes de notre diocèse,
par l'intercession de Notre Dame de Bonne Garde et de Saint Corbinien,
prions le Seigneur...
Accueillez l'amour
du Ressuscité.
Partagez‑le dans l'action de grâces.
L'Esprit Saint
est l'Eveilleur.
Il nous fait reconnaître
la présence du ressuscité au coeur du monde.
L'Esprit
de Jésus ressuscité
libère en nous l'amour
pour que nous devenions témoins de sa lumière.
Redécouvrons le mystère
de Jésus‑Christ ressuscité.
Laissons‑nous prendre par Lui
pour qu'Il devienne de plus en plus le centre de notre vie.
Seul l'amour fou
peut sauver le monde.
Seul Jésus, avec Marie, a vécu la plénitude de l'amour.
Père Jean Laplace, jésuite
Seigneur, donne nous de porter sur notre vocation et sur celles des autres, Ton regard de confiance et de miséricorde ; affermis en nos cœurs la certitude que Tu nous accompagnes sur le chemin.
Seigneur, accorde à Ton Eglise les vocations dont elle a besoin pour qu’à la suite de tes apôtres, nous soyons signes visibles et témoins de Ta résurrection et de Ton amour ; affermis en nos cœurs la certitude que Tu es présent au milieu de nous.
Seigneur, reçois les prières de tous ceux qui nous confient leurs joies, leurs peines, leurs détresses, leurs inquiétudes ; affermis en nos cœurs la certitude que Tu nous rejoins là où nous sommes le plus blessés.
« L’Esprit n’est pas, comme cela pourrait sembler être, une chose abstraite ;
c’est la Personne la plus concrète, la plus proche, celle qui nous change la vie…
c’est lui qui met de l’ordre dans la frénésie.
Frères et sœurs, prions-le chaque jour.
Esprit Saint, harmonie de Dieu,
Toi qui transformes la peur en confiance et la fermeture en don, viens en nous.
Donne-nous la joie de la résurrection, l’éternelle jeunesse du cœur.
Esprit Saint, notre harmonie, Toi qui fais de nous un seul corps,
remplis l’Église et le monde de ta paix.
Esprit Saint, rends-nous artisans de concorde, semeurs de bien, apôtres d’espérance.
Esprit Saint, souffle dans nos cœurs et fais-nous respirer la tendresse du Père.
Souffle sur l’Église pour qu’elle annonce avec joie l’Évangile.
Souffle sur le monde la bienfaisante fraîcheur de l’espérance. »
C’est la prière du pape François pour les travailleurs, lors d’une rencontre dans le cadre de sa visite à l’association humanitaire Akamasoa, ce 8 septembre 2019, au troisième jour de son voyage dans l’île de l’Océan indien : le pape s’est rendu au chantier de Mahatazana, qui propose un travail décent aux personnes accueillies par l’association fondée par le père Pedro Opeka.
Au cours de ce rendez-vous, l’avant-dernier de sa journée chargée, le pape a aussi échangé avec des leaders musulmans.
Que personne ne renonce à son engagement pour l’évangélisation, car s’il a vraiment fait l’expérience de l’amour de Dieu qui le sauve, il n’a pas besoin de beaucoup de temps de préparation pour aller l’annoncer, il ne peut pas attendre d’avoir reçu beaucoup de leçons ou de longues instructions. Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus Christ ; nous ne disons plus que nous sommes « disciples » et « missionnaires », mais toujours que nous sommes « disciples-missionnaires ».
Si nous n’en sommes pas convaincus, regardons les premiers disciples, qui immédiatement, après avoir reconnu le regard de Jésus, allèrent proclamer pleins de joie : « Nous avons trouvé le Messie » (Jn 1,41). La samaritaine, à peine eut-elle fini son dialogue avec Jésus, devint missionnaire, et beaucoup de samaritains crurent en Jésus« à cause de la parole de la femme » (Jn 4, 39). Saint Paul aussi, à partir de sa rencontre avec Jésus Christ, « aussitôt se mit à prêcher Jésus » (Act 9, 20 ). Et nous, qu’attendons-nous? Pape François, La joie de l’Evangile, n°120
Dieu notre Père, donne-nous de comprendre aussi parfaitement que les saints missionnaires l'amour de ton cœur de Père, pour que de nos cœurs soit bannie toute crainte. Donne-nous l’audace de la Mission, la joie de Te servir en servant nos frères, toujours plus confiant en Ta Miséricorde. Nous Te le demandons par Jésus le Christ notre Seigneur Amen !
Le temps file et passe à la vitesse grand V...
À peine la journée commencée et ... il est déjà six heures du soir.
A peine arrivé le lundi et c'est déjà vendredi.
... et le mois est déjà fini. ... et l'année est presque écoulée.
... et déjà 40, 50 ou 60 ans de nos vies sont passés.
... et l’on se rend compte qu’on a perdu nos parents, des amis.
et l’on se rend compte qu'il est trop tard pour revenir en arrière ...
Alors ... Essayons malgré tout, de profiter à fond du temps qui nous reste...
N'arrêtons pas de chercher à avoir des activités qui nous plaisent...
Mettons de la couleur dans notre grisaille...
Sourions aux petites choses de la vie qui mettent du baume dans nos cœurs.
Et malgré tout, il nous faut continuer de profiter avec sérénité de ce temps qui nous reste.
Essayons d'éliminer les "après" ...
je le fais après ... je dirai après ... J'y penserai après ...
On laisse tout pour plus tard comme si "après" était à nous.
Car ce qu'on ne comprend pas, c'est que :
après, le café se refroidit ...
après, les priorités changent ..
après, le charme est rompu ...
après, la santé passe ...
après, les enfants grandissent ...
après, les parents vieillissent ...
après, les promesses sont oubliées ...
après, le jour devient la nuit ...
après, la vie se termine ... Et après c’est souvent trop tard....
Alors ... Ne laissons rien pour plus tard...
Car en attendant toujours à plus tard, nous pouvons perdre les meilleurs moments,
les meilleures expériences, les meilleurs amis, la meilleure famille ...
Le jour est aujourd'hui ... L'instant est maintenant...
Nous ne sommes plus à l'âge où nous pouvons nous permettre de reporter à demain …
ce qui doit être fait tout de suite.
Ensemble, revivre l’Évangile...
A Noël, nous nous offrons des cadeaux.
Nous passons de bons moments ensemble.
C’est précieux.
N’oublions pas que Noël est l’anniversaire de notre meilleur ami, Jésus.
Il est le cadeau que Dieu nous fait à tous.
En revivant la nativité, nous remercions Dieu de nous avoir donné Jésus.