Invitation :
Supplions humblement le Père tout puissant d’écouter nos demandes,
et disons lui :
Bénis ton peuple, Seigneur.
Par les mains de la Vierge Marie, Mère de l’Eglise,
bénis, Seigneur, ton Eglise de par le monde, spécialement là où elle est appelée à entrer avec courage sur un chemin de conversion, chemin qui passe par notre propre coeur.
Par les mains de la Vierge Marie, Reine de la paix,
et en union avec notre Pape François,
bénis, Seigneur, tous les responsables des pays : qu’ils développent des structures sociales justes et que les victimes de discrimination et de persécution religieuse trouvent dans la société la reconnaissance de leurs droits, et la dignité qui vient de la fraternité.
Par les mains de la Vierge Marie, Mère des pauvres,
bénis, Seigneur, les personnes en souffrance physique, psychique, les personnes en fin de vie, les personnes en deuil et toutes celles qui les visiteront et les réconforteront. De leur présence amicale.
Par les mains de la Vierge Marie, notre Mère,
bénis, Seigneur, notre assemblée, notre aumônier et les prêtres qui viennent célébrer l’Eucharistie, nos amis et bienfaiteurs, ceux qui se confient à notre prière : que nous recevions cette année nouvelle comme un temps de grâce pour accueillir la bénédiction de Dieu et, malgré nos obscurités, la répandre autour de nous...
Dans ta miséricorde, souviens-toi de nous
Confions au Seigneur les catéchumènes,
spécialement ceux de notre diocèse,
qui, dans quelques jours, entreront dans
la dernière étape de leur préparation au Baptême,
implorons, par l’intercession de la Vierge Marie,
Celle qui a cru, une grâce de persévérance.
Confions au Seigneur les grands malades confiés à notre prière et, par l’intercession de notre
Dame de Lourdes, implorons une grâce de courage et de confiance.
Alors que nous demandons au Seigneur de vivre dans un monde où les événements se
déroulent selon son dessein de paix, reconnaissons notre incapacité à construire ce monde au
loin et au plus près de nous, confions lui le peuple ukrainien et tant de peuples en souffrance,
les responsables des États, implorons, par l’intercession du Coeur Immaculé de Marie, une
grâce de conversion pour le monde et pour nous-mêmes.
Confions au Seigneur les membres
de notre assemblée, au seuil de ce Carême,
pour que nous trouvions dans la Parole de Dieu
et les sacrements la force
dont nous avons besoin pour suivre le Christ
vers Jérusalem ;
par l’intercession de la Vierge Marie,
Notre Dame de compassion,
implorons une grâce d’humilité et de vérité.
Acte de consécration au cœur immaculé de Marie
Ô Marie, Mère de Dieu et notre Mère, en cette heure de tribulation nous avons recours à toi.
Tu es Mère, tu nous aimes et tu nous connais : rien de tout ce à quoi nous tenons ne t’est
caché. Mère de miséricorde, nous avons tant de fois fait l’expérience de ta tendresse
providentielle, de ta présence qui ramène la paix, car tu nous guides toujours vers Jésus,
Prince de la paix.
Sauve-nous, Seigneur ressuscité
Demandons au Seigneur, pour nos frères et soeurs les baptisés de Pâques, de laisser la grâce de leur Baptême se déployer dans toute leur vie, illuminée par la joie contagieuse de l’Evangile.
Sans nous lasser, demandons au Seigneur, dont les pensées sont des pensées de paix, de susciter en notre humanité divisée des artisans de paix ouverts à son Esprit, pour que nous renoncions à régler par la violence les conflits qui nous opposent, là où nous vivons ou dans tant de pays aujourd’hui en guerre.
Demandons au Seigneur, en ce jours d’élections, d’accorder à tous ceux qui vont voter de le faire avec une conscience droite, dans la recherche du bien commun, de la justice et de l’attention aux plus fragiles.
Demandons au Seigneur, par l’intercession de Notre Dame du mois de Mai, la grâce de témoigner, par toute notre vie, de l’amour infini de Dieu pour toute personne, amour manifesté en Jésus le Vivant.
Si tu es persuadé(e) qu'une relation consciente avec Dieu est aussi vitale
pour toi que rire ou manger, alors tu trouveras le temps de prier...
Si tu crois que Dieu peut se rendre présent partout où on le laisse entrer,
alors n'importe quel endroit te conviendra pour te laisser trouver par Lui…
Dieu en quête de l'homme
Abraham Heschel
1955
(Seuil 1968)
Il existe trois points de départ pour la contemplation de Dieu : trois sentiers qui
mènent à Lui.
Le premier, c'est le sentiment de la présence de Dieu dans le monde, dans les
choses.
Le deuxième, c'est le sentiment de sa présence dans la Bible.
Le troisième, c'est le sentiment de sa présence dans les actes sacrés.
Ces trois chemins nous sont indiqués par trois textes bibliques.
"Levez les yeux en haut et voyez : qui a créé cela ?" (Isaïe 40,26)
"Je suis le Seigneur, ton Dieu." (Exode 20,2)
"Nous le ferons, nous l'écouterons." (Exode 24,7)
Ces trois chemins correspondent dans notre tradition aux aspects essentiels de l'existence religieuse: l'adoration, l'étude et l'action.
En trois, ils ne sont qu'un, nous devons suivre trois chemins pour une seule destination.
Car c'est ce qu'Israël a révélé : le Dieu de la nature est le Dieu de l'histoire et le chemin de sa connaissance consiste à réaliser sa volonté.
P.43 :
Les grecs étudiaient pour comprendre, les hébreux pour vénérer. L'homme moderne étudie pour utiliser. C'est à Bacon que nous devons la formule :
"savoir c'est pouvoir." Voilà pourquoi tant de gens se précipitent vers l'étude :
connaissance signifie réussite. Nous ne savons plus justifier les valeurs autrement que par l'efficacité. L'homme se définit lui-même comme "cherchant le degré maximum du confort en échange d'une dépense minimum d'énergie". Il appelle valeur ce qui est utile. Il perçoit, il agit et il pense comme si la seule raison d'être de l'univers était de satisfaire ses besoins.
P. 83 :
Mystère.
Le message que transmet la Bible n'est pas celui du désespoir ou de l'agnostiscisme. Job ne dit pas : "Nous ne savons pas" mais plutôt : "Dieu sait",
"Dieu comprend le chemin de la sagesse". Il sait où elle se trouve. Ce qui nous est inconnu et caché demeure visible par Dieu et connu de Lui. C'est là, pour nous, le sens véritable du mystère. Mystère n'est pas synonyme d'inconnu, c'est plutôt le nom que l'on donne à une valeur reliée à Dieu.
Bénis ton peuple, Seigneur
Avec la Vierge Marie, Mère de l'Eglise, remercions le Seigneur pour tous ceux qui se donnent sans compter au service de l'Eglise et prions pour les diocèses, les communautés, les mouvements et les personnes en responsabilité qui sont en difficultés et en souffrance.
Avec le Pape François, remercions le Seigneur pour les personnes âgées et prions pour elles, afin qu'elles se transforment en maîtres de tendresse et que leur expérience et leur sagesse aident les plus jeunes à regarder l'avenir avec espérance et responsabilité.
Prions pour les personnes qui traversent l'épreuve de la grave maladie, de la solitude, du deuil.
Avec Abraham, Marthe et Marie, remercions le Seigneur pour toutes les personnes qui rendent avec coeur le service de l'hospitalité et prions pour elles, afin que nous puisions dans l'écoute de Jésus la bonté et la force dont nous avons besoin pour ouvrir notre porte et notre coeur à ceux qui viennent à nous.
Le Pape François a proposé un cycle de catéchèses sur le discernement.
La prière est une aide indispensable au discernement spirituel, a d’emblée expliqué François. Car la prière permet d’«aller au-delà des pensées, entrer dans l'intimité avec le Seigneur, avec une spontanéité affectueuse». C’est là d’ailleurs le secret de la vie des saints, une «familiarité» et «confiance» en Dieu, «cette familiarité vainc la crainte ou le doute que Sa volonté ne soit pas pour notre bien, une tentation qui traverse parfois nos pensées et rend le coeur agité et incertain».
Au seuil de cette nouvelle année liturgique,
rendons grâce au Seigneur de faire route avec nous
et invoquons sa miséricorde sur toute l’Eglise.
Rendons grâce au Seigneur
qui a voulu partager notre existence,
ses joies, ses peines,
son commencement et sa fin,
et invoquons sa miséricorde sur les pays en conflits,
leurs dirigeants,
les hommes de bonne volonté
qui œuvrent à la réconciliation.
Rendons grâce au Seigneur
qui est avant tous les temps
et au-delà des siècles
et demandons lui d’emplir de sa présence
chaque instant de notre vie.